Tule à gaufres !

Publié le 25 janvier 2012 par GUMS

Vendredi 20/01/2012 : Il est à peine 20H00, je viens juste de poser la feuille de course. Le temps de dire bonjour à quelqu-un, je m’apercois qu’il y a déjà 6 noms. Damned, j’ai oublié de limiter le nombre de participants. L’erreur réparée, se repose un dilème : d’autres personnes restent sur le carreaux. Daniel fera parti du groupe, il est d’accord pour en assumer une partie alors je ré-ouvre pour quelques nouveaux randonneurs. Trois minutes et demi plus tard, rebelotte. C’est au tour de Jacques de venir à ma rescoussse il acompagnera un groupe sur une aute rando. Au final, la feuille de course n’est plus qu’un joyeux bougy-boulga de 20 noms dans tous les sens. Va falloir être performant en organisation dimanche matin !

Dimanche matin, 9H15 j’éteins les essuis glaces et sors de la voiture. Bon ben on va voir dans quel bois sont taillées les nouvelles recrues ! 9H40 presque tout le monde est là avec le sourire et la motivation. Juste une panne de réveil et un manquant à l’appel mais impossible de me souvenir de qui il s’agit. On se sépare en deux groupes. Les + expérimentés partent avec Jacques a croise baulet tandis que les moins expérimentés et débutants avec Daniel et moi allons au col de tule.

Nous partîmes 8 mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 9 en arrivant à la savate. En effet 3 minutes après notre départ je reçois un message de Jean « Salut Alex, je suis arrivé aux romains. ». A ben voila c’était Jean qu’il manquait. Demi tour et retour à la case départ. On charge ses affaires et c’est parti pour de bon ce coup-ci. En passant devant le fier on constate un sacré bouillon. C’est pas trés bon signe il a du pleuvoir trés haut pour qu’il y ai autant d’eau. 8 degrés au parking. La neige est détrempée mais le temps se découvre gentiment. 2 minutes de théorie sur la façon de marcher avec des skis aux pieds et nous nous mettons en route. 1 petite heure plus tard nous arrivons vers des pentes un peu plus raides. On stoppe la progression pour faire quelques exercices. Les bases semblent bien comprises il ne manque plus qu’à mettre en pratique. Nous reprenons donc notre route vers le col. 200M sous celui-ci, lors du dernier arrêt, je constate que la plupart de mes padawans ne présentent aucun signe de fatigue.  Je propose donc à tous de lâcher les chevaux pour la dernière pente. En homme prudent, Daniel conseille « N’oubliez pas de freiner en haut quand même ; la marche est grande de l’autre coté ».

 

Le temps que l’on repasse en mode descente, la nébulosité diminue et nous assure une bonne visibilité pour la descente. Il fait 3° à 1900M et la neige est presque aussi lourde qu’en bas ; le champ est complètement tracé ce qui ne facilitera pas le ski. J’invite ironiquement le groupe à ne pas se limiter dans le domaine de la godille fine mais nous choisissons plutôt le style libre.  Après 1 petit tiers de descente à barboter dans la bouillasse, on compte déjà un 180° atterrissage sur le cul et un demi saut périlleux avant avec réception frontale. D’autres s’appliquent avec tant d’ardeur au planté de bâton qu’une rondelle ne ressortira jamais de la neige. Jean constate « La descente c’est fatiguant aussi». Eh oui, c’est pas réservé qu’à la montée ! Une pause casse-croûte près d’un petit chalet et on finit tranquillement notre rando en s’essayant à la « dynamic skiing position » décrite par Tristan. Bon après tout ça on a bien mérité un p’tit remontant. On s’offre une belle gaufre à Thônes où nous prenons la place du groupe de Jacques.

Alex

Catégorie: Ski de randonnée

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Ce que je préfère dans le vin chaud ... ce sont les oranges !! (Daniel M.)