SORTIE ASTERS 21/09/2024
Publié le 17 janvier 2025 par Nathalie F.
Sortie avec Aster à l’alpage de Salles
Nous nous regroupons à 9h30 au parking du Lignon.
Arrivées les premières, nous manquons de peu de nous joindre à un autre groupe imposant. Nous apprendrons par la suite qu’il s’agit d’une association de patient.e.s de l’hôpital de Sallanches et que l’objectif de la journée est une surprise.
Nous retrouvons Franck et sa collègue Camille, tous deux d’Asters, le conservatoire des espaces naturels de Haute Savoie.
Le sentier débute bien raide à travers la forêt. Franck a plein d’anecdotes à nous raconter et on fait des pauses culture naturaliste régulièrement. À la cascade de la pleureuse et la cascade de la sauttaz, nous apprenons une l’une d’entre elles prend sa source de manière souterraine, tandis que l’autre résulte d’une rivière en amont.
Les loups tuent beaucoup de moutons à cause de l’instinct : les moutons s’éparpillent quand ils ont peur. Les loups, qui sont « programmés » pour chasser les animaux isolés (souvent le malade ou le plus faible) en tuent plein parce qu’ils sont plusieurs à être isolés. Et surtout les moutons ont perdu l’instinct de s’enfuir et sont parqués.
Dans la nature le temps est abondant mais l’énergie coûte cher, donc un gypaète ou un rapace se jette en bas seulement s’il est vraiment presque sûr de choper sa proie. Remonter en altitude lui coûte de l’énergie, mais par contre passer sa journée à tourner en rond ce n’est pas un problème pour lui, il n’a pas d’autres rdv (j’aimerais bien moi passer la journée à voler en rond dans les airs, d’ailleurs )
La forêt s’ouvre sur un canyon, dont le fond est tapissé par le torrent de Sales, et que nous remontons progressivement à flan de falaise. En regardant en arrière sur nos pas, nous découvrons un bouquetin qui nous surplombe.
Nous arrivons sur un plateau de Lapiaz pour un pique nique bien mérité. Un café et pâtisserie complètent ce festin au Refuge de Salles. Nous apprendrons que jadis les paysan.ne.s qui travaillent à l’alpage dans cette région, avaient également d’autres activités économiques suivant la période de l’année : taille de pierre précieuse, transport fluvial sur le Rhône, etc.
En descendant, Franck nous montre avec sa lunette une éterle (la bouquetine) qui a un oeil malade. Elle est entourée d’éterlous (bébé bouquetin). Ils sont trop mignons, surtout quand ils se grattent avec leur petits sabots.
Fun facts:
– les chamois sont plus proches des gazelles et les bouquetins des chèvres
– les chamois peuvent faire 1000m de dénivelé en 10 minutes
– pour les chamois on dit chèvre (pour la maman) et cabris (pour le bébé) alors qu’ils sont pas du tout des chèvres!
– les bouquetins sont de vrais gentleman #consentement #communication #lebonmoment
La journée se conclut par un petit verre en petit comité avec Franck et sa collègue.
Merci au comité organisateur !
Catégorie: milieu montagnard
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