Tour du Mont Thabor… En vélo !
Ce tour en vélo prévu de longue date par Maître Pascal commence par un changement de programme la veille du départ: la météo ne s’annonce pas suffisamment bonne sur les 4 jours prévus afin de tenter le tour du Mont Blanc. Vaille que vaille, nous optons pour un massif un brin plus modeste à contourner en 3 jours: le Mont Thabor. Grâce au sens de l’adaptation de Pascal nous enfourchons nos montures ce jeudi 26 Septembre à Saint-Michel de Maurienne.
Direction Modane, grimpette sur Aussois, plutôt désert, où nous trouvons une boulangerie ouverte pour nous sustanter; la phrase des commerçants sera une constante durant ce périple: « vous savez, c’est la fin de saison » ! Ce qui nous offrira une grande tranquilité sur les routes. Un bonheur.
A Lanslebourg commencent les choses sérieuses: col du Mont-Cenis. La montée dans les mélèzes est belle. Une pluie nous accompagne sur les derniers kilomètres, histoire de pimenter le final.
Nous longeons le lac du Mont Cenis avant une vive descente sur Susa où nous passons une soirée fort sympathique à visiter le bourg et à gôber un dîner gargantuesque. Au passage Bébert remplace son pneu arrière qui n’a pas supporté les foudroyantes accélérations dans la montée du Mont-Cenis. Usé jusqu’à la corde (le pneu, pas Bébert).
Vendredi: grand beau temps. Liaison Susa – Bardonnechia où nous casse-croûtons dans un charmant petit jardin public. Ascension du très esthétique col de l’échelle. Après quelques courts et rares passages un peu plus âpres ce col nous propose un final superbe au milieu de prairies parfaitement rasées; un golf naturel géant au milieu des mélèzes.
La descente sur la vallée de la Clarée est un enchantement, à tel point que nous décidons de remonter sur Névache et même au delà, ce qui n’était pas prévu au programme. Le patron est bluffé; sans rien demander les laborieux du pédalier en rajoutent en terme de kilomètres et dénivelé !
Soirée sympathique à Briançon où nous méditons sur ce qui nous attend le lendemain: le Galibier. Brrrr…
Samedi: nous nous sommes levés plus tôt car le morceau à traiter aujourd’hui est tout de même impressionnant (pour des humains j’entends). Un peu plus de 30 km d’ascension nous mênent au Lautaret à 2000 m. C’est là qu’il faut s’employer sur les pentes qui mènent avec moins de ménagement au col du Galibier. Mais c’est avec un plaisir accompli que nous constatons que toute la troupe franchit cet obstacle lunaire sans souffrance. 2600 mètres; la fraîcheur nous gagne et il faut envisager de verser de l’autre côté.
La descente sur Valloire est sans fin ! Pause déjeuner dans un restaurant où la moitié des mets ne sont plus disponibles car « vous savez, c’est la fin de saison ». Le col du Télégraphe nous attend en guise de digestif mais c’est bien peu d’opposition pour des grognards comme nous et celui-là ne nous empêchera pas de rejoindre notre point de départ. La boucle est bouclée.
Merci à Annie, Jacques et Daniel pour leur constante bonne humeur et révérence au Patron, notre Patou qui veille sur nous.
Bon j’ai plus qu’a montrer ca à mon brave chouchou! Bravo en tout cas à tous les 5!! Salbertrand (ben j’ai pas trop constaté par contre bravo pour la vitesse et en montée!!;-))merci pour ces belles images qui me permettent de comprendre vos motivations! encore bravo!