Col des Fouages, au pays d’Elena – 22/02/2014
Un réveil qui pique un peu ce matin là, pour un RDV à 6h30 aux Marquisats.
Les compères : Alex F (et ses deux chaussures), Bertrand C, Thibault, Xavier, Elena et Stéphanie.
Me voilà donc embarquée pour une destination non moins exotique … le pays d’Elena, en fait la Maurienne. Nous allons découvrir la vallée du Merlet, qui est une perpendiculaire à la Vallée des Villards (menant au Glandon), dont est originaire Elena à 100% (du moins c’est ce qu’on croyait).
L’objectif du jour : le Col des Fouages, avantageusement orienté Nord. Ambiance hivernale au départ, avec des arbres recouverts de leur manteau blanc : cette neige fraichement tombée la veille est prometteuse. Remarque : présence du ciel bleu, diiingue ! Les vestes tombent rapidement, les lunettes de soleil sont de rigueur. Après un bon échauffement forestier, nous découvrons ce beau vallon assez sauvage et qui offre une multitude de possibilités en ski.
Nous jetons définitivement notre dévolu sur ce col des Fouages : face à nous, encore 600 m de montée.
Et là, j’observe la nature :
Manifestement 2 intrus nous précèdent, et sont en train de tracer cette merveille encore vierge. J’entends l’un de nous dire « C’est pas de bol, ça veut dire qu’il faut les rattraper »… ha bon ? Mais pourquoi faire ? Je comprends qu’il n’y a rien à comprendre. C’est pas le moment de palabrer, ni de négocier, je sens la tension dans l’air, on remballe les papiers de barres de céréales (j’enfourne le reste dans ma bouche – genre hamster qui fait sa réserve dans les bajoues – on sait jamais), les thermos retournent au fond des sacs, dernière gorgée d’eau à la pipette… Mes 5 acolytes passent en mode « cerveau débranché » : je remarque à mes dépends que je ne dispose pas de cette option sur mes skis, par conséquent je me traine lamentablement à un malheureux 600m/h tout en constatant que l’écart se creuse inexorablement (j’me plaindrai au fabricant tiens !).
Les 100 derniers mètres se raidissent et se terminent dans un petit couloir : 23 conversions serrées plus tard, je débouche au col, où m’attendent les cocos, frais comme des gardons, prêts à en départir avec toute cette poudre. Les photos parleront mieux qu’un long discours.
Pause (enfin !!) casse croûte en bas dans le vallon, après une mise en bouche apéritive de poudre : il est midi passé de 5 minutes – presque pas de retard sur l’estomac de Bertrand. Ouf l’horaire est donc respecté.
Descente printanière jusqu’aux voitures – direction le bistrot le plus proche – visiblement Elena y est connue comme le loup blanc. Il parait que certains s’y sont faits piéger à l’heure de l’apéro et on ne les a plus jamais revus.
Nous apprenons le scoop du jour : profitant d’une absence d’Elena, le patron nous avoue un peu gêné qu’elle n’est pas vraiment à 100% du coin… oui oui oui !! En fait la maman est bien de la vallée, mais le père quant à lui serait de la vallée d’en face !!! Donc Elena n’est qu’à 50% issue de la Vallée des Villards, ce qui en fait une étrangère (ça reste entre nous).
A bon entendeur.
Stéphanie L
Ah bon ? Elena n’est pas vraiment des Villars ? ça alors, j’en étais persuadé pourtant. C’est bon à savoir – ne pas faire d’impair sur ces choses là. Mais elle est d’où alors, de Paris ?
Elena a donc le cul entre 2 « vallées » 🙂
que 600m/heure!! Steph franchement … tu pourrais faire mieux!! 😉
très belles photos on sent tout le plaisir ressenti!!
encore la même qui balance, c’est pas dieux possible !!!!
Entre ceux qui se trainent à la montée, ceux qui sont pas vraiment de là où qui disent qui sont et ceux qui grimacent sur les photos (si si j’en ai vu un) ça devait vraiment être sympa comme ambiance.
Vous y retourner quand ?
Ah, ces monchus ! On leur dit blanc et ils comprennent tout gris !
Et elle est pas belle not’ vallée ? Revenez’y donc !
Ah mais oui retournons z’y !
j’aimerais bien être équipée, ne serait-ce qu’à 500 m heure !!
mais bon, peut être dans une autre vie……
En tous les cas, vous avez eu l’air de vous régaler. Nous, on a fait Grand Crêt et, ma foi, c’était pas mal du tout !! Mais on n’avait pas d’appareil photo, donc, vous ne verrez pas nos belles traces.!!
C’est sûr on y reviendra avec plaisir !!