13 02 14 – Vallée de la Clarée – Raid de 4 jours

Publié le 20 février 2015 par Sylvain G.

En attendant la suite des CR : pour le moment je ne donne pas de nom mais …, je fais de la rétention de photos (Sylvain). J’ai ajouté le récit du second jour et une photo pour faire saliver les Gumistes (Nico).

Jour 1 :

Pas de problème pour se lever tôt ce vendredi matin là (certains reconnaissent même sans honte se lever toujours plus tôt pour le ski de rando que pour aller bosser…et bah elle est pas rendue la France). C’est vrai qu’il y a quand même de la route qui nous attend pour rejoindre la vallée de la Clarée, c’est donc sans tarder que Nicolas, Daniel, Stéphanie B., Cédric, Julian, Claire, Sylvain et moi partîmes sous les regards envieux de Béa et Christelle (non j’rigole c’est même pas vrai, c’est avec un grand sourire qu’elles nous ont souhaité un bon raid J).

Tellement impatients, qu’au premier raccourci qu’indique le GPS, une des voitures s’engage sur une route menant à un col fermé en hiver ! (vous l’aurez évidement deviné qu’il s’agit de la voiture de nos chers « ex-bleus » 2014, il paraîtrait que c’est parce qu’ils voulaient absolument augmenter le déniv prévu pour cette première journée en partant de Bardonechia à ski).

[NB pour les membres du bureau : en plus de la formation carto-orientation du cursus initiateur ski rando de Claire et Julian leur imposer un stage GPS ou lecture de carte routière…]

Un rassemblement des troupes se fait donc dans un ptit bar d’Italie.

[NB pour les rédacteurs du guide des Ptits Gumistes : bar italien très sympa mais mieux vaut commander des cafés longo si l’on ne veut pas faire la grimace et en avoir plus d’une gorgée. A préciser également que la Lire n’est plus en usage en Italie (n’est-ce pas Cédric !)]

A l’arrivée à Névache, nous décidons de pique-niquer avant de se lancer dans l’aventure. L’endroit imposé est le bitume du parking. (« C’est vrai quoi ! on va avoir le BIP [familier – Partie postérieure de l’homme et des animaux, comprenant les fesses et le fondement] posé dans la neige pendant 4 jours, alors avant de partir on savoure le béton » répond Daniel à Cédric qui râle en lorgnant l’ombre idyllique d’un bosquet d’arbres).

Puis nous partons en fond de vallée sous un soleil de plomb jusqu’au début de notre ascension en sous bois. Mais notre température corporelle ne baisse pas d’un degré tant le sentier monte dré dans le pentu…Nous arrivons donc sans tournicoter à notre premier refuge d’étape.

[NB pour les rédacteurs du guide des Ptits Gumistes : Chalet de Buffère – 2070 « chaudement » recommandé (certains comprendront !)]

Certains optent pour un ptit bonus après avoir laissé les sacs au gîte. Nous savourons la charge en moins et les traces de monté parfaites des Gumistes. Pour la descente, le ton du raid est donné ! Ce sera poudre à gogo et bucheronnage (Et oui rappelez vous, notre gentil organisateurs c’est Nico… J). Mmmh que c’est bon !

Daniel et Cédric restent au chalet et nous ne savons pas exactement ce qu’il s’y est passé : d’après Cédric, il y a quelqu’un qui a dormi entre les 2, mais c’est pas lui. Et puis après tout ce qui se passe en montagne reste en montagne !

Nous nous retrouvons et commence alors le rituel de fin de journée qui s’installera pendant ce raid: douche chaude, bière fraîche et abondante, repas gargantuesque et partie de UNO (non je ne triche pas !!). Vous comprendrez que notre température corporelle ne s’abaissa toujours pas…

[NB pour les rédacteurs du guide des Ptits Gumistes :

      1. nous réfutons toute similitude de notre groupe avec la légende montante des ogres de la Clarée
      2. malgré les fortes températures du chalet, les masseuses suédoises n’étaient pas au rendez-vous]

C’est heureux, fourbus et repus que nous allons nous coucher. Et cette nuit là, nous pouvons affirmer que personne ne dormit entre Daniel et Cédric et que ni l’un ni l’autre ne ronflèrent.

Histoire à suivre.

Anaïs (qui a chuté la première…)

 

Jour 2 :

Samedi 14 Février (jour de la saint valentin),  le réveil sonne il est 7H15. La nuit à été chaude…. très chaude… Je parlais bien sûr de la température du refuge, le gardien doit être frileux ou bien il ne paie pas le bois !

Pour cette seconde journée, direction les crêtes de Baudes. Nous devions rejoindre le refuge du Chardonnet en descendant les crêtes face Nord-Est mais d’après le gardien les conditions de la combe sont textuellement « un vrai champ de mines« . Nous décidons donc de laisser une partie des affaires au chalet Buffère et de faire un aller retour aux crêtes.

Cette nuit il est tombé 10/15 cm de poudreuse, le temps est neigeux et on n’y voit pas à 50m. L’ambiance pour la journée est donc donnée. Après avoir longé la forêt, traversé un ruisseau (sur un pont, le ski canyon sera pour une prochaine fois), la montée se passe bien. La pente commence à s’accentuer, les conditions de neige ne sont pas optimistes, nous préférons renoncer à 150 m sous le sommet.

On dépeaute, on s’habille bien, on met le masque car le jour blanc est bien présent et j’attaque la descente. 5m et c’est la chute, le reste du groupe apprécie mon geste (on vient de trouver un prétendant au compte-rendu du 2ème jour). 15m plus bas, c’est de nouveau la chute (tout le monde est ravi, c’est bien lui qui sera d’écriture).

Retour aux Chalets de Buffère, récupération des affaires, remise des peaux et direction le refuge du Chardonnet. Une petite montée bien raide pour un col sans nom, que Cédrik a parfaitement tracé. Et à nous la peuf bien fraîche au milieu de ces forêts de Mélèze. Un peu de bucheronnage pour rejoindre la Clarée sera nécessaire sur la fin, mais sinon la descente fut un régal. Un casse-croûte mérité se fera près d’une maison typique du coin.

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Il est l’heure de remettre les peaux et de monter…, monter……Une montée bien raide avalée par un pas décisif de Daniel (rappelons qu’il était un peu enrhumé la veille. Je pense que la Tourmente de la soirée l’a décongestionné). Le refuge est en vue, il neige toujours.

15h, nous rentrons dans la bâtisse, le gardien nous montre nos chambres et direction les douches. Puis la soirée commence, première tournée de bière (ici t’as le choix entre Picon Bière ou Leffe). Deuxième tournée (ben oui, ma maman m’a toujours dit qu’il fallait bien s’hydrater après des efforts et comme je suis tombé 2 fois……). Le repas fut copieux, on a même demandé du rab.

Petite séance UNO, un digestif et au dodo. Ce soir, c’est au tour de Stéphanie B. et moi-même d’être affectés au dortoir des « ronfleurs » (chaque nuit, un tour de rôle a été décidé). On vous dira au réveil ce qu’il en a été.

Nicolas (qui s’est dévoué aux chutes)

 

Jour 3 :

Dimanche 15 Février, la petite troupe se réveille après une nuit plus ou moins… bruyante.

On prend le BRA, quelques informations auprès des autochtones et on part direction du Col du raisin. Le ciel est légèrement voilé. Sylvain prend le début de la trace en main, mais disparaît régulièrement faute de visibilité du relief.

On dépote à 50 m du sommet pour être sûrs d’avoir une visibilité optimale. Deuxième avantage de ce choix stratégique : on montre la trace de descente sur neige vierge au groupe de 37 personnes que l’on croise plus bas ;-).

Lors de cette première descente de la journée, la note artistique maximale fut attribuée à l’unanimité à Daniel pour son « full double full full » lancé par un tremplin de fortune. Il reste un peu secoué mais pas trop, du coup on continue la recherche d’optimisation de la trace. Le flaire de Nico nous dégote le spot. Et là : GAVAGE DE POUDREUSE ! Mais l’histoire ne peut pas s’arrêter là : les peaux ressortent alors des Gore Tex et on repart donner à manger goulûment aux spatules. Mais l’histoire ne peut pas s’arrêter là : sous l’impulsion de Steph quelques acharnés repartent pour 150m de bonus.

Mais quelle peuf ! Du jamais vu de mémoire de bleue !

Aller, finie la récré, en route pour le Ricou ! Ambiance intimiste pour notre arrivée dans la pénombre de l’endroit. Le refuge et l’accueil des gardiens sont remarquables.

Et qu’est-ce qu’on fait quand on arrive ? Après s’être vaché : tournée de Tourmente ! (bière locale). Petit point spécial sur le menu du soir, car « c’est important de bien manger » : après la menace des haricots verts persillés, s’est finalement le gratin de patates qui rempli nos assiettes et nos cœurs. Repas parfait, avec bien sur, quelques ajustements lors de l’attaque de la salade…

On part ainsi se coucher ravis par cette belle journée, repus, et après digestion des nouvelles règles de UNO créées par Anaïs pour la soirée.

Claire (On ne sait plus pour quelle raison, mais y’a surement une histoire de bassine)

Allez juste un p’t aperçu des peautages/dépeautages qui ont rythmé le raid

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Jour 4 :

Après une nuit réparatrice et un bon petit déj, nous partons, sur les conseils du gardien, en direction du somment dominant le refuge.

Une fois le nez dehors, le ton est donné, ça a « posé grave » et les premiers mètres presque à plat suffisent à échauffer les organismes qui tracent dans la fraiche qui arrive aux genoux.

La tache est ardue mais avec de nombreux relais nous prenons vite de l’altitude au milieu des mélèzes, puis au milieu des rochers.

Le vent a bien travaillé et les pierres affleurantes inspirent Sylvain qui propose un concours de spatules, problème de compréhension ou pas ? Seuls Daniel et moi-même avons participé.

Malgré tout, cette poudreuse est si plaisante que nous « reppeauttons » (orthographe approximative) pour quelques centaines de mètres en plus de bonheur.

Entre temps les gardiens ont profité de notre trace pour prendre l’air et nous les retrouvons rapidement au refuge.

Voilà l’heure de redescendre dans la (longue) vallée pour rejoindre Ville Haute et les voitures. La descente se fait en mode bobsleigh dans la trace de motoneige faite la veille par le gardien, puis arrive le faut plat interminable. Seule l’idée d’une bière artisanale et d’une bonne pâtisserie nous fait encore avancer.

Puis enfin c’est la délivrance, cette bière à l’ortie est un délisse et fédère encore un peu plus notre groupe avec lequel j’ai passé un très bon séjour.

La neige aura été magique, les skieurs bons, voir très bons, et les souvenirs nombreux.

Merci à vous tous et merci au gums, un club qu’il est bien.

Cédrik.

 

 

Catégorie: Nos dernières sorties, Ski de randonnée

5 commentaires

  1. Bon ben y a du boulot en Orthographe !Comme dirait Anaïs ,mais où va la France !!
    Attention ,ces comptes rendu peuvent comporter une part non négligeable de règlements de compte,affabulations,légendes dûs à l’ivresse des montagnes !

  2. L’ivresse des montagnes ou l’ivresse de la Tourmente… 😉

  3. ahhh le jour 2!! m’enfin vous n’avez pas tous un paire de boule quies dans vos sacs???? c’est pas le poids que ça fait tout de même!! z’auriez du me demander j’vous aurais prévenu pour le papy ronfleur!!!!!! lol

  4. La suite, on veut la suite du récit ! Et des photos… A toi de jouer le prétendant au jour 4.

  5. On remet ça ?

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