Proverbe chinois: S’éventer avec un éventail ne vaudra jamais le vent qui souffle spontanément.
Samedi matin 6h, oui oui 6h RDV au parking de l’Impérial pour charger les voitures et se diriger vers la Savatte. Nous partons à 7 (Astrid, Cécile, Emmanuelle, Antoine, Bruno, Daniel et Fred). Nous faisons une courte halte au parking de Morette pour récupérer Matthieu.
Alors que nous sommes tous en train de chausser et avant même de se demander si la neige va être bonne à la descente ou si la météo sera comme annoncée, tout le monde observe regarde et cherche la raison pour laquelle quelqu’un sera désigné pour rédiger le tant attendu compte rendu ! D’ailleurs il en est de même pour ceux qui le lisent, mais pourquoi il ou elle a été désigné pour le rédiger ? A l’heure du départ, personne n’a été encore élu rédacteur en chef d’un jour. Nous commençons la montée vers le col de Tulle pour tirer à droite en direction du col des Porthets, avec du vent. Daniel nous rassure un moment en nous disant que ce n’est pas rare d’avoir du vent au moment où le soleil se lève.
La montée se déroule dans une ambiance scolaire, au premier rang les élèves disciplinés et studieux, au fond de la classe les agités. Le tout ponctué par des rafales de vent qui nous font l’effet d’un gommage express. Premier point « conditions » au chalet : il y a des accumulations de neiges (jusqu’à un petit mètre) / des plaques à vent se forment à vitesse grand V.
Nous allons jusqu’au presque début du couloir des porthets pour confirmer notre hypothèse, nous dépeautons et décidons de changer de cap, direction le col de Tulle.
« Hé Daniel, la neige, elle va être comment ? »
Petite descente ponctuée d’une première chute et d’une neige moyenne. Nous repeautons avant d’entamer les 300 derniers mètres avec toujours autant de vent. Quelques minutes après nous atteignons le col, Astrid et Bruno y restent, les autres décident de monter jusqu’au sommet dit « là où la neige semble pas si mauvaise ». Clac les fixes sont mises et zou le bâton de Daniel s’élance en premier peut être trop pressé de faire sa trace à tulle. Daniel se lance à sa rescousse, nous suivons tous, à chacun sa trace, c’est parfait ! Matthieu nous dégote un autre coin où la neige semble bonne, après l’atelier saut de barre rocheuse nous sommes tous prêts pour en avoir jusqu’au menton…et là c’est le festival des chutes ! Chacun sa dose, chacun son style tout le monde y passe plus ou moins souvent sauf Astrid, la rescapée mais tient pourquoi pour une fois on inverserai pas les règles d’attribution du compte rendu ? Nous avançons donc sur une neige croûtée voir même piégée, et paf Astrid entre dans la course aux cascades. La descente se termine dans une neige 1/10 et avec la plus belle chute l’équivalent d’un « Bonk » mais à ski ce qui me vaudra LE compte rendu !
A défaut d’avoir pu faire le tour prévu, nous avons eut la chance de faire notre propre trace à Tulle et d’arriver au bistrot pour l’apéro (11h00!!).
Merci à tous !
Cécile
Apéro à 11h… C’est Daniel qui encadrait, c’est bien ça ?!
le bonck c’est quoi exactement ? décidément je ne comprends pas le langage des skieurs… bon sinon tu t’en sors bien de ton compte rendu ! Merci et bien vu le proverbe….BIZ
Mister Bert,notre capacité d’adaptation exemplaire nous a conduit a faire l’apéro à 11h car il était un peu tôt pour attaquer le Génépi !