Combe de la Blonnière 27/02/2016
Rendez-vous au parking des romains à 6h30, ça pique, mais nous comprendrons plus tard que ce choix était le meilleur, direction Comburce. Notre équipe aujourd’hui ! Freddy (1e chauffeur), Eneric, Diego, Clément (2e pilote), Sevak, Jacques et moi.
Arrivé au parking, génial, il n’y a pas trop de voiture. Par contre, il n’y a pas plus de neige. Nous avons donc fait nos contrôles DVA les skis sur l’épaule, puis 200 bons mètres de portage plus loin, on peut enfin chausser. On attaque donc à 1200m et on remonte le chemin le long du nant, dans la forêt, jusqu’à d’énormes blocs d’avalanche, qu’on crapahute à ski, avec couteau pour certain. Heureusement, seul 2 petits passages compliqués nous séparent de la sortie du bois.
Nous commençons alors la combe proprement dite. La trace a été effacée par le vent, qui ne nous a pas oubliés aujourd’hui. A peine réchauffé, on se recouvre. Le ciel est bleu et on découvre le lever de soleil sur la tournette, magnifique !
Arrivé vers 1700 m, la neige finie par être meilleur et moins croutée. On décale progressivement sur la droite de la combe, jusqu’à être en face du Coillu à Bordel. Sacrée goulet bien encaissé.
On continue toujours sur la droite, d’épaule en épaule. Vers 10h, le soleil passe le col, et on découvre le couloir Combaz, en condition, mais très sérieusement raide. A la descente, on verra quand même quelques courageux dans ces 2 voies.
Finalement, petite pause vers 2 000m, où un groupe nous rattrape. Une connaissance de Jacques (forcément, je crois que Jacques connais tout le monde), qui a eu la bonne idée de partir dans la combe plus à gauche, pour que chacun ait sa trace.
Pour le dernier mur, les 1e ont laissé 3 randonneurs nous finir la trace. Ça me parait interminable, je commence à vraiment accuser le coup. D’autant plus que la trace ne tient pas trop (je crois que je suis le plus lourd du groupe). Je marche sur des œufs, et la dernière conversion est un supplice, mais enfin, on est au sommet. Finalement, avec des lunettes, on est à 2 360m, n’est-ce pas Jacques ?
Comme d’habitude on ne traine pas. Il est 10h30, le ciel se voile légèrement. Le vent ne nous lâche pas. On grignotera à la voiture.
Commence alors un grand dilemme, entre super neige fraiche et neige bien lourde. Les changements d’appuis associé à ma fatigue m’ont permis de faire un très beau soleil (en plus de tous les autres) et en public, s’il vous plait, ce qui m’a valu ce compte rendu. En public, bien sûr, parce qu’on avait tout Annecy au trousse à la monté. Donc merci Jacques de nous avoir sorti du lit si tôt, on était bien tranquille sur cet itinéraire très couru.
On retrouve Alex et Elena à la descente, qui rebroussé chemin à l’Étale, après avoir croisé un randonneur qui a découvert quelques coulées de plaques à vent.
Jusqu’à la voiture, on voit du monde commencer la rando. En dessous de 1 700m, les conditions sont particulièrement difficile à skier, jusqu’à redescendre nos fameux blocs (à ski, s’il vous plait).
Thomas
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