Col de la Bourse et les 3 têtes
Cher gumiste,
Saches que pendant que t’es resté(e) au bistrot à gueuletonner, ce dimanche (11 sept) 7 autres gumistes se sont fait plaisir de manière plus sobre: une belle rando au dessus de la Balme de Thuy.
Quelle meilleure occasion pour inaugurer la réinscription au GUMS, et profiter de ce grand beau et grand sec persistant! On disait, 7 gumistes: Daniel (the boss), Nathalie, Gaëlle, Marion, Michel, Catherine et moi-même. Horaire de départ, 8h00 aux Romains. Horaire de départ de chez moi pour aller aux Romains, 8h00. Ergo, compte-rendu. C’est la loi, implacable 😉
On gare (alt. ~670mt) juste après la Balme (de Thuy, justement), dans la ruelle qui monte à gauche de la rue principale, et dont commence le sentier qui monte vers la tête de l’Arpettaz.
Le chef reste sagement vague sur le but: vallée d’Ablon? Tête de l’Arpettaz? Tête Ronde et Tête Noire aussi? On verra selon les envies: on est là pour se faire plaisir. La montée jusqu’au col de la Bourse (1663mt) est bien raide (les aimantes du trail apprécieraient), et entièrement en forêt — ce qui est très agréable, vu le grand chaud susmentionné.
D’ailleurs le col est lui-même au cœur de la forêt, donc si tu cherches une belle vue faut patienter encore. On continue dans un sentier bien balisé jusqu’à la fin de la forêt, d’où on voit la vallée d’Ablon, une gorge oblongue orientée SO – NE. On a une première défection par trois de nos dames: l’endroit mérite d’ailleurs.
Par contre, Daniel, Marion, Michel et moi, on veut aller à tout prix embrasser la crois au sommet de l’Arpettaz et on continue. Pour l’atteindre, pas nécessaire de descendre au fond de la vallée puis remonter: tirer plutôt à droite, pile à la fin de la forêt et suivre un chemin de crête qui n’est pas balisé du tout au début, mais assez évident, puis sur une épaule dont on voit le sommet. Ce dernier (1840mt) offre une belle vue sur le Parmelan à N, toute la vallée de Thônes à SE, et les autres deux têtes (enfin, surtout la Ronde, qui cache on dirait exactement la Noire) vers NE.
Le groupe se divise une dernière fois: moi je fais les trois têtes, les autres ont trop envie de rejoindre nos trois belles dames attendant dans la combe d’Ablon et on se donne RV là-bas. Parce comme il le dit Nat, au GUMS chacun fait ce qu’il veut 🙂
Le sentier pour atteindre les autres deux têtes est un chemin de crête alterné entre descentes et montées, vu que les trois sommets ont pratiquement la même altitude. La Tête Noire, assez isolée et sans signes de vie humaine, offre une très belle vue sur le plateau des Glières. D’ailleurs, je n’arrive pas à localiser le monument au Reblochon roulant :-), un de mes préférés. Un peu déçu pour cela, je reprends le chemin pour rejoindre le reste du groupe, où l’on consomme notre méritée casse-croûte, accompagnée du génépi protocolaire de Daniel et même d’un café, proposé par Michel, et franchement plus que bienvenu. En fait de petits plaisirs, au GUMS on ne rigole pas.
La troupe reprend le chemin du retour, pleine d’optimisme car Marion a proposé de faire l’apéro chez ses parents, qui habitent, tiens, à la Balme. Celle qui était une montée raide (avec un câble sur toute une partie, j’avais oublié de dire) est maintenant une descente. La partie avec le câble est assez amusante si on essaye de ne pas se servir du câble. A l’occasion, Daniel le fait osciller, avec Nat qui proteste « Arrête! », ce qui est encore plus amusant.
On atteint finalement les bagnoles, la montre déclare 1539mt de déniv positive et 14km linéaires pour la rando des trois têtes.
Il ne reste que l’apéro chez Marion et ses parents! Bière blanche ou blonde, sirop de menthe ou de fruits rouges — 100 fois mieux que dans les bars où on va d’habitude, et en plus ambiance familiale 🙂 Merci de tout le groupe!
En rentrant aux Romains, je commente sur la génialité de la nouvelle voiture de Daniel — une FIAT 500, oui, celle des années ’70 — quand j’apprends de Nat que, tiens, le mot « génialité » en français n’existe pas!
Néanmoins, journée géniale. Merci à tous!
Diego
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