Le Charvin

Publié le 6 novembre 2016 par Nathalie F.

Voilà c’est parti ! Premier compte-rendu pour moi ! Et j’ai même pas fauté pour mériter ça : A peine 10’ de retard au RDV du dimanche matin parking de l’impérial, autant dire rien.

On avait déjà essayé de me faire faire le CR de la CO (compte rendu de la course d’orientation dans le langage Gumiste) sous prétexte que j’étais encore dans mon lit quand Guillaume m’appela pour me dire que tout le monde m’attendait pour le covoiturage du Jura. Le sort s’acharne… Et dire que dimanche matin on changeait d’heure et que je ne suis pas tombé dans le piège tendu par mes co-aventuriers de ce week-end, j’ai nommé Daniel, Gaëlle, Jacques, et Annie. 10’ de retard, sanction…

Bon… Alors allons y gaiement…

J’ai envie de commencer ce CR par le sublime Brownie dont nous nous régalâmes attablés au bistrot du Bouchet sous la face Nord du Mont Charvin, si impressionnant et abrupt, majestueux et austère. Il imposait le respect. On lui rendit hommage en s’enfilant une bonne petite binouze (et un sérieux limonade pour Jacques). Nous l’avions dompté ! enfin, il nous a laisser lui marcher dessus et on est rentrés entiers (avec quelques articulations douloureuses pour certains).

Top le Brownie d’Annie ! Elle s’est pas cassé la tête, elle a fait au plus simple : pas de noix, que de la noisette. Une tuerie. Pas trop sucré avec un bon gout de reviens-y.

On était donc assez heureux d’avoir pu profiter d’une magnifique journée d’arrière-saison. Emerveillement de la crudité de la lumière (ça se dit ça ?), des ombres acérées, et de la magnificence des couleurs automnales. Bref, joli.

Départ du parking des Fontanettes, marche pépère pour s’échauffer, sauf pour Annie qui part pleine balle.

Et dire qu’il y en a qui sont restés en bas ! C’est bien là-haut, au-dessus de la mer de nuages qu’il fallait être. Dès les premiers mètres de grimpette nous tombions les différentes moufles, pulls, vestes, gilets, cache-col pour gambader joyeusement en tenue estivale (pendant qu’en bas ça devait se peler sévère).

A mi pente, Daniel décider de quitter le chemin pour couper via les pentes herbeuses. Bon, pourquoi pas… Du coup on perd les filles. Un instant seulement, puisque leur instinct de montagnardes aguerries leur a dicté de monter toujours plus haut.

De là, magnifiques point de vue sur la mer de nuages. C’est une mer d’huile très calme et qu’on devine très dense (j’insiste sur la mer de nuages mais c’était vraiment très beau et nous, nous étions très au-dessus !)

Petite réflexion de la part de Jacques, on est il y a quelques millénaires, imagine que la mer de nuage est le glacier qui occupait le fond de vallée. Impressionnant. Ah la mémoire des anciens, richesse inestimable ;-).

Un peu plus haut, le sentier fait une épingle à droite et là, paf, le Mont Blanc qui apparait, magnifique, énorme.

Les derniers mètres sont avalés en petite foulée, et là-haut le panorama est à tomber. Enfin façon de parler, vaut mieux éviter car les vautours guettent…

Discussions variées sur les noms des sommets nous entourant. Un touriste confond la Grande-Casse et le Mont Pourri. Annie, grand seigneur, laisse causer. Redescendus de quelques mètres pour piqueniquer à l’abri du vent, la discussion se poursuit sur les sommets Valaisans. Jacques, du coup, s’en mêle (en deux mots) et m’embrouille. Les 4 petites dents à gauche du Grand Combin, c’est quoi ?

Contemplation. Le Charvin nous a laissés passer et nous savourons notre petite victoire face à une scène majestueuse…

Vite il faut descendre, y a du Brownie qui attend en bas !

 

Pierre

Catégorie: Randonnée pédestre

Un commentaire

  1. au fait, crédit photo ©Gaëlle!

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