Tête Pelouse Samedi 11/02/17
Samedi 11 Février 2017
Participants : Luc, Fred, Virginie, Corinne, Marion, Antoine, Florent
Combe du grand Crêt, Tête Pelouse
Départ 7h15 du parking des Romains pour éviter les bouchons de le Clusaz. La météo sur les combes des Aravis s’annonce bien meilleure que prévue, avec un beau ciel bleu.
En se préparant pour la montée, Antoine s’aperçoit très vite que ses piles se sont déchargées avec le froid. Heureusement Fred en a quelques unes en plus dans la voiture pour le dépanner.
Ce dernier prend la tête du groupe pour le début de la montée dans la combe du Grand Crêt. Pas satisfait de la trace existante, glissante et trop raide, il se lance dans de nouveaux lacets, de quoi justifier un petit massage au Spa le soir au Grand Bornand.
Un avion de chasse nous double dès les premiers mètres. Il entamera plus tard sa deuxième descente alors que nous serons à peine sous le somment.
Luc prend le relais 300 mètres plus haut. Il faut bien l’avouer, la qualité de la trace diminue nettement avec ce nouveau guide J. En réalité, il n’y peut pas grand chose, la montée devient plus étroite dans un petit goulet. Les premières glissades arrivent mais pas suffisantes apparemment pour justifier l’attribution du compte rendu.
Que ce soit avec Fred ou avec Luc en tête, Antoine fait sa propre trace. Lui n’ira pas au SPA ce soir, mais étant bavard, il pourra mieux discuter successivement avec tous les membres du groupe en traçant a coté d’eux.
Un peu plus haut, un petit vent se fait ressentir, de quoi faire douter Virginie pour le retrait de la doudoune. La suite de la montée se déroule à un rythme régulier jusqu’à 100 mètres sous le sommet. Le vent souffle plus fort et Virginie hésite à poursuivre jusqu’au sommet. Grâce à son abnégation (cf photo, je recommande un petit zoom) et à la persuasion de Fred, tout le groupe poursuit son chemin.
Au sommet, peu de place pour préparer la descente et le vent souffle fortement désormais. Corinne se tord de douleurs, il faudra l’intervention de Luc pour souffler sur ses doigts pour éviter de justesse l’amputation.
Si certaines personnes n’ont pas eu le temps de regarder la vue en enlevant les peaux dos aux bourrasques, je poste quelques photos du paysage. Tout le monde se prépare rapidement, enfin sauf moi puisque je me bats pour attacher mes « leashs » que j’ai refusé de mettre pour la montée. Cela me vaut les premières menaces de Compte rendu de la part de Marion.
Les 100 premiers mètres se descendent dans un petit « 30 degrés » (dixit Fred pour rassurer Virginie), avec une neige trafollée et soufflée. Par la suite, elle devient bien plus agréable, avec quelques 30 cm de poudreuse déjà un peu tracée par les randonneurs des journées précédentes.
La neige était meilleure, la concentration diminue, la vitesse augmente et c’est là que j’ai hérité du compte rendu avec une belle chute. J’ai bien essayé de négocier jusqu’au bout pour y échapper mais il faut bien avouer que cette chute le méritait bien. Je me réconforte avec la phrase de Simon lors de la sortie du lendemain « celui qui ne chute plus, ne progresse plus ».
La descente jusqu’en bas de la combe est bien agréable et nous prenons un pique nique au soleil. Nos encadrants prennent le temps de déneiger un petit rocher mais seulement eux pourront en profiter, nous laissant assis dans la neige. Après avoir déguster quelques cookies d’Antoine, il est temps de partir se désaltérer en terrasse.
En se levant, Luc se plaint d’avoir les fesses gelées. Corinne accepte de lui rendre la pareille pour ce qui l’a fait au sommet mais ne veut pas utiliser la même technique que lui. Pourtant il porte des sous vêtements Icebreaker®, qui lui garantit une extrême fraicheur ! (cf : Récit d’un voyage en couple en Norvège)
Retour skis au pied jusqu’au parking des Confins et nous allons nous installer en terrasse d’un restaurant. Luc qui avait encore un petit creux, hésita à voler une demie meule de raclette laissée sur une table par des clients.Il s’est passé moins de 92 secondes depuis la prise de commande et les premières impatiences de Virginie se font ressentir. La jeune serveuse était pourtant à fond mais apparemment quand Virginie manque de sucre elle peut vite mordreJ. Les bières arrivent et ah oui deux jus de citron chauds aussi pour ceux qui surveillent leur ligne, et nous pouvons profiter d’un bon moment au soleil.
Il est temps pour nous de redescendre sur Annecy pour clôturer cette belle journée.
Florent
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