Tour du Rognolet ou la duodyssée d’Homère et de l’Amiral
Le vendredi soir appel fut lancé pour conquérir le rognolet. Homère et l’amiral se proposèrent pour mener la campagne. Ne restait plus qu’a trouver un équipage vaillant. Mais la chose se corsa à l’annonce des milles à parcourir, pas un matelot ne fut assez brave pour s’engager dans cette aventure. Qu’a cela ne tienne, nos deux protagonistes iraient donc seuls. 6H45 ils appareillaient du port de Celliers proue au nord-ouest. Homère et l’Amiral se relayaient, tantôt à la barre tantôt aux voiles. La navigation était efficace et les encablures s’accumulaient. La première épreuve fut l’apparition de 4 sirmois. Elles traversaient la combe au dessus d’eux. Leurs chants maléfiques les poussèrent à accélérer le rythme. Les voiles étaient bordées ferme et les cœurs au-delà du raisonnable. Heureusement les sirmois finirent par sortir de leur champ d’ouïe. Il s’en fallut de peu que le mat ne cassa.
Il est important d’expliquer que le Rognolet était réputé imprenable. Mais conseillé par la maline Annysse, nos deux héros avaient décidé d’appliqué une ruse, contourner l’objectif pour abaisser sa vigilance. C’est ainsi qu’ils se détournèrent du Rognolet pour mettre cap sur le détroit des Paris saint Jaques. A l’approche de la zone ils prirent des ris pour limiter les risques de glissade. Le détroit dépassé, ils entrèrent en mer de Maurienne. La houle était haute et ils décidèrent de prendre babord pour couper au plus court. Il changèrent de cap à 2280M ce qui réduisit considérablement la distance à parcourir. A l’approche du détroit de Montartier le courant était fort et cette fois ils mirent bas la grand voile et se présentèrent au génois à douze pointes. Ils remontèrent le chenal et franchirent le détroit. Le Rognolet était la, à portée de voile. Ils continuèrent au génois et gagnèrent la citadelle, la ruse avait fonctionné! Leur forfait accompli, ils hissèrent la grand voile et mirent cap sur Celliers. Nos compères se firent plaisir en louvoyant sur des eaux juste transformées. Homère bien qu’artiste(voir ci-dessous) n’était cependant pas totalement détaché du monde matériel, et il se trouvait affamé. Contrairement à la légende, qu’Homère avait lui même créée, l’amiral proposa un ilot pour faire halte et cela bien qu’il ne fusse que 11H00. La chasse fut productive et ils se régalèrent d’un sandwich et d’une pizza. La mer était de plus en plus chaude et ils craignirent qu’elle ne devint trop molle pour naviguer en sécurité. Ainsi ils regagnèrent le port de Celliers sur leurs gardes. Homère n’était pas encore totalement satisfait : il manquait un point pour que l’équipée fut parfaitement aboutie. Ils se jetèrent à quai et foncèrent vers la taverne. Après le 1er panaché, Homère desserra les dents, après le 2eme il retrouva le sourire. La duodyssée d’Homère et de l’Amiral était bouclée!
L’Amiral
Homère : bien qu’issue d’une famille de commerçant de fripes, il avait rejeté le milieu familiale pour embrasser une carrière d’aventurier. Mais sa véritable passion était de conter des histoires. Ainsi, il se spécialisa dans les récits de campagne. Pour en augmenter la portée symbolique, il usait parfois de superlatifs voir d’exagérations. Ainsi, il créa toute une mythologie que les Gumistes se racontent de générations en générations. Parmi les légendes les plus connues, vous avez forcément déjà entendu conter, « les douzes tempêtes du tour du Jalouvre » et « les haillons de l’amiral » .
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Fidèle compte-rendu. Bravo Amiral.
Quant au sculpteur il a tout de même négligé le nez que j’ai grandement plus proéminent. C’est un roc ! C’est un pic ! C’est un cap !
Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule !