La permanence/concours de galettes des rois maison du Vendredi 17/01 a été le point de départ de cette expédition.

Benoit, conforté par un titre de vainqueur de la mythique course d’orientation du GUMS y a proposé avec fierté sa première course en tant que co-encadrant sous l’œil approbateur d’Alex, qui avait jadis accompagné ses premières traces.

Non découragé par sa disqualification au concours de galette (pour présentation d’une révoltante contrefaçon de galette frangipane maison, belle et bien industrielle), Benoit proposait donc à la foule d’accaparer le précieux stylo qui allait permettre aux heureux élus de s’engager le dimanche dans l’ascension du Grand Mont d’Arêches :

Dimanche 19/01, 08h30 : Rassemblés au chaud dans l’étroite automobile de Benoit, notre co-encadrant nous met soudainement à l’épreuve avec un échauffement précoce et intensif de poussage de voiture avec inhalation forcée de gaz d’échappement en vue de nous préparer au manque d’oxygène lié à l’altitude d’atteindre une place de parking au hameau fraichement enneigé du Chornais.

Les bronches déjà mises à l’épreuve dans une ambiance de chambre froide à -8°C, Alex, Benoit, Claire, Florent, Astrid, Karine, Franck et moi-même sommes parés pour l’ascension.

09h00 : Le début de la randonnée emprunte une piste forestière de pente modérée qui permet de s’échauffer en douceur (à l’exception des traversées de coulées de neige dures qui relèvent moins de la promenade de santé).

Au bout de 1h15 d’ascension, Il est temps de commencer les premières conversions en vue d’atteindre le premier surplomb au-dessus du lac Tournant.

A 2h30 du départ, nous parvenons au surplomb où deux options s’offrent à nous :

Sensible à la sagesse d’Alex et motivés par belle descente de poudreuse sur les peaux, le groupe choisit la deuxième option.

Arrivés au niveau du lac, les conversions reprennent bon train sur une neige meuble pour atteindre un replat où se nichent les lac Seston et Cornu.

A 12h45, au pied de la combe finale montant au sommet, alors que les esprits sont plus concentrés sur le morceau de pizza ou la tartine de pâté porté dans le sac à dos que sur le paysage, il est malgré tout convenu d’attaquer ce dernier raidillon sans plus tarder.

A 13h30, alors que nous avons pas loin de 1h30 de retard sur le planning (c’est le début de saison, on profite !), Alex nous indique que poursuivre la centaine de mètres d’ascension restante pour atteindre le sommet semble assez téméraire au vu de l’heure qu’il est. Nous prenons l’option repas express sur un replat offrant une vue parfaite sur le Mont Blanc.

A 14h00, les peaux sont enlevées pour la descente, les estomacs sont rassasiés et les doigts commencent à geler. Benoit ouvre en tête dans une belle poudreuse où chacun imite avec maîtrise le canon d’esthétique du ski mis en avant par Alex : la « godille fine » (que je transformerai pour ma part en « tonneaux, roulé-boulé, triple boucle piquée » d’une esthétique plus douteuse, j’en conviens).

A 14h20, on repeaute les skis au lac Tournant pour quelques dizaines de mètres de dénivelé qui nous permettront de redescendre jusqu’au point de départ. Le soleil fait une apparition furtive au-dessus de la crête du Grand Mont et nous apporte un peu de chaleur et d’encouragements pour l’épreuve finale.

A 14h40, c’est le début du boardercross :

Il s’agit de reprendre en sens inverse la piste forestière que nous avions empruntée à l’aller.

Les skieurs s’en sortent à bon compte mais je partage plus la sensation des split-boarders qui se demandent bien ce qu’ils font dans cet étroit champ de bosses avec une planche aux pieds.

A 15h15, l’équipe est de retour au point de départ, saine et sauve, prête à débriefer cette belle sortie à Beaufort.

Merci à tous pour cette belle sortie et mention spéciale aux accompagnateurs, Alex et Benoit qui n’ont pas manqué de conseils avisés.

A très bientôt !

Philippe.