Publié le 19 février 2024 par Claude M.

Compte rendu par Jimmy.

Dimanche 18 février, les planètes sont alignées, le taux d’affluence a explosé.

C’est ainsi que les 11 blaireaux (rien de péjoratif ici) que nous sommes (Astrid, Catherine, Catherine, Colette, Mané, Michèle, Claude, Marc, Olivier, Simon et moi-même) nous nous retrouvons à 9h sur le parking de notre quartier général à Seynod, premier point de rendez-vous.

Devant une telle affluence, 3 covoiturages sont organisés, pour se rendre au second point de rendez-vous, à Bellecombe-en-Bauge, pour réaliser le tour du Crêt du Char. Notre équipage a opté pour un itinéraire original, dît touristique ( Seynod – Bellecombe par le Semnoz !!! )  pas le plus optimisé en temps et en kilomètres. Notre devise, tel Jack London : « Ce n’est pas la destination qui compte, mais le voyage ». Cette philosophie me vaudra d’ être gratifiée dès notre arrivée au parking, de l’attribution du graal : le compte rendu !

Munis de patience en attendant notre arrivée, nos 2 autres équipages ont porté secours à Nathalie. Cette randonneuse ayant également choisi un itinéraire audacieux, se retrouvait loin de son groupe et devait abandonner sa course avant même de l’avoir commencée. Devant un tel drame, Nathalie héritera du titre exceptionnel d’ « invitée du jour », et portera alors nos effectifs à 12 personnes. Comme l’aurait dit Corneille (avec adaptation) : « Nous partîmes 11, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 12 en arrivant au sommet ».

10h15, nous nous lançons dans la course du jour, qui n’aura malheureusement de raquettes que le nom. Après une heure de marche, nous nous relaxons dans un bain norvégien bien mérité, pour les plus courageux (et surtout courageuses !) d’entre nous avant d’atteindre notre point culminant de la journée.

C’est donc devant la selle de chameau du Colombier, avec vue sur les Crêtes du Margeriaz, que nous nous installons pour assouvir notre faim. Les traditions ne se perdent pas, et c’est avec convivialité et partage que nous passons un agréable moment. Victor Hugo avait dit : « Dieu n’avait fait que l’eau, mais l’homme a fait le vin ». Cet homme, c’était Claude ! Entre vin chaud, Génépi au miel, cakes, cookies, et autres gourmandises, le bilan calorique de la journée sera bel et bien positif. Et l’on s’en moque !

A la suite d’une courte sieste (bien méritée ?), nous nous lançons dans la descente, à travers la forêt et quelques chemins de boue, avant d’activer le mode trappeur. Après quelques passages de barbelés (au-dessus, en-dessous, en roulant, en sautant, à notre guise ! ), nous arrivons aux voitures. L’étape suivante, nous la connaissons tous : le traditionnel bistrot de fin de course… miracle… celui de Bellecombe est ouvert !

Nous avons passé une agréable journée, bien entourés et comme je le dis si bien: « A refaire vite, et sans modération ! »

 Arvi !

     

Catégorie: Raquette à neige