Pointe du Dzonfié (Beaufortain)
Sortie de ski de randonnée du dimanche 2 février 2025
Par un matin frais mais prometteur, Astrid, Isa, Pat, Sophie, Marc et Olivier quittent Annecy en deux voitures à 7h00 précises, direction les pentes enneigées.
Leur périple commence par le ramassage du maître de cérémonie, Daniel, à Saint-Jorioz, suivi du nouveau venu, Phil, à Ugine.
Malgré les deux énormes blocs de pierre tombés sur la RN90 à l’approche de Moutiers et les perturbations engendrées, leur trajet se déroule sans encombre et ils arrivent au parking de Grand-Naves aux alentours de 9h00, les skis déjà prêts à tâter la neige plus très fraîche.
Par chance, cette neige est en épaisseur suffisante pour débuter l’ascension skis aux pieds dès le parking à 1310 m d’altitude..
Guidé par Daniel, le groupe s’élance donc pour la longue montée vers le refuge du Nant du Beurre vers 2100 m (horaire moyen : 3 heures) suivant la trace bien marquée qui coupe à plusieurs reprises les pistes de ski nordique.
Le début de l’ascension se fait dans l’ombre du Quermoz, dans un cadre majestueux mais frisquet. Quelques pauses pour s’hydrater et retirer des couches de vêtements désormais superflues, et les voilà, enfin au soleil, quittant le domaine de ski nordique pour affronter les pentes finales.
Le refuge est atteint dans les temps, ne reste plus que les dernières pentes (350m de D+) en vrai hors piste.
Après une montée plus longue que difficile, le groupe atteint enfin son objectif : la Pointe du Dzonfié, culminant à 2450 m. Une belle grimpée (1140m de D+), marquée par l’effort, l’amitié et la beauté des paysages du Beaufortain.
Après une petite séance photos du superbe panorama visible depuis le sommet et un repas tiré du sac, il est temps d’entamer la longue descente qui promet d’être sportive au vu de la qualité de la neige rencontrée à la montée,
Et du sport, il y en a durant cette descente. Dans une neige parfois étonnement légère souvent cartonnée, chacun doit trouver sa voie et son style afin de rester digne et surtout éviter la blessure.
Les efforts consentis à la montée finissent par peser dans les jambes et conduisent le groupe à utiliser les portions damées du domaine nordique plutôt que les lignes pourtant tentantes du hors piste.
Il faut attendre la fin de cette descente fatigante pour profiter d’une « belle surprise » dans un court passage en forêt. La neige y est presque légère entre sapins et arcosses.
Faut bien rester positif quand la météo est plus printanière qu’attendue et la neige trop transformée pour être agréable.
Bilan de la journée : il est 15 heures, tout le monde est entier et fatigué et l’objectif visé est atteint. Top !
Les voitures sont chargées et emmènent la petite troupe en direction d’une bonne mousse bien méritée à Albertville, parce que le bar de la station n’est pas ouvert le dimanche en saison…
Merci à notre nouveau venu Phil pour ce CR !