La der de la saison – La traversée S-N de l’aiguille de Doran (3041m))
Deux nuits étoilées le même jour…Paradoxal, mais possible ! La recette : levé 5h + départ : 6h + retour voiture : 18h47. Une vie de princesse en quelque sorte… Je m’en vais vous narrer ce conte de fées.
Il était une fois, dans le monde merveilleux du GUMS, un pirate le l’X-trem appelé, Cap’tain Big Barbasse. Un beau jour de Novembre, il jeta une bouteille à la mer, pour un projet fou de dernier hold up alpi avant la première conquête de l’or blanc :
http://www.camptocamp.org/routes/54668/fr/aiguille-doran-traversee-s-n-des-aretes
Le casting étant fait, nous partîmes donc à quatre le vendredi soir, quai des Marquisats, embarqués à bord de la caravelle Fordrarri fraîchement révisée.
Nous jetâmes l’ancre au refuge d’Orgère pour la préparation de l’équipe et de la course. Pas de poulardes ni d’oies au menu du soir, mais des Gloubiboulgas en tous genres, plus ou moins excentriques et plus ou moins regrettés le lendemain. Puis arriva le moment fatidique de l’interrogation flash-éclair en carto. Sous peine du zéro pointé, nous exposâmes le plan d’attaque promptement demandé par Cap’tain Big Barbasse, dans lequel nous fîmes la présentation de tout notre potentiel en carto, grâce à notre vocabulaire technique plutôt exotique.
Samedi: Départ à la frontale sous un ciel… magique.
La marche d’approche peu agréable, nous a quand même offert un superbe levé du soleil, et la récompense arrivés au départ de l’arête : un panorama fantastique sur les Ecrins et sur les Aiguilles d’Arve, qui ne nous a jamais quitté.
La bise glaciale de Novembre des sommets à 3000m non plus, d’ailleurs !
Aux commandes des cordées nos deux Cap’tains ont mené leur barque d’une main de maître louvoyant sur l’arête ; assurant la protection sur des passages en dalle où Gérard Majax avait mystérieusement fait disparaître les prises de pied ; organisant le sauvetage d’un mousse en détresse, (re)retourné comme une tortue sur sa carapace en plein milieu d’un rappel; et autres actes de bravoure.
En temps que néophite de la discipline, nous éprouvâmes le célèbre adage « quand y en a plus, y en a encore », car la descente de l’Aiguille s’est révélée bien plus longue que son ascension…
Arrivés au col, au crépuscule, le ciel s’embrase pour nous offrir un dernier spectacle époustouflant. Une sorte de : « Bien ouèj les gars, vous avez bien mérité un beau coucher de soleil ! ». Certains se sustentèrent alors, car en alpi le jalon 12h12 n’existe pas.
Et retour à la frontale sous un ciel… magique.
Moralité :
La magie, les princesses et les histoires rocambolesques, ne sont pas que dans les Contes de Charles Perrault.
Et surtout, à chacun son contes de fées 😉
FIN
Distribution :
Cap’tain Big Barbasse : Xav’
Cap’tain Little Barbasse : Julian
Mousse 1 : Jasmin
Mousse 2 : Claire
Narratrice : Mousse 2
Catégorie: Alpinisme
Bravo les P’tits loupiots ! Joli.
Et hop encore un ptit 3000 ! Bravo et merci du partage 😉
Bravo, Bravo!!! même si les contes de fée n’existent pas, vous avez le mérite de nous faire rêver….Bises
Val
Chouettes photos les amis 😉
C’est beau. bravo !