La « presque » pointe de la grande journée… – 26/02/17
7h00 sur le parking des Romains, le groupe des 9 – 1 se retrouve… (Daniel, Eneric, Catherine, Guillaume, Claire, Caro, Amélie et Agnès).
9 – 1 puisqu’une dite Gumiste a déclaré forfait à 6h du matin après une nuit « difficile »…
Les rumeurs commencent… Une gastro ? Ou les suites d’une soirée bien arrosée ?
Sur le trajet, on remarque une voiture pouvant correspondre à la description de celle de « la dite » Gumiste… voiture malencontreusement garée « en vrac » sur la piste cyclable… faute de plus de preuves, les rumeurs s’arrêteront là !
En route vers le massif du Beaufortain ! Cap sur la pointe de la « grande journée » !
Après avoir quitté Albertville, on s’engage sur une petite route improbable suspendue à la montagne, la vue est à couper le souffle. Il paraît que la route est difficilement accessible… quand il y a de la neige… on s’attendait bien évidemment à être confrontés à un épais mur de neige nous barrant la route, mais non, on a pu accéder au point de départ de la rando sans trop d’encombres.
Après que Caro ai pris son temps pour se garer (une bonne dizaine de minutes selon certains), on chausse (les chaussures uniquement), skis sur le dos et en route.
Alternance de couches de neige et de terre, les optimistes et motivés chaussent et déchaussent, mais enfin la neige prend le dessus.
Et là, Daniel nous met un petit coup de pression : « alors c’est pas parce que la rando s’appelle la pointe de la grande journée qu’on va y passer les journée ! ». Mauvais vécu des embouteillages de dimanche dernier, il faut donc qu’on rentre avant les autres… (si on avait su, on aurait garé la voiture de Caro à sa place…)
On remonte tranquillement avec les couteaux sur une face peu exposée au soleil, mais déjà la température monte…
Grande traversée avant de reprendre la montée…
Et là, je pense qu’il faisait bien 25° à l’ombre… (sans exagération aucune)…
Alors oui, il est vrai que sans réfléchir j’ai pris l’option de mettre un collant sous mon pantalon (et à la fois, c’était pas précisé dans la feuille de course qu’il ne fallait pas mettre de collants ! je pense qu’il faudrait ajouter une petite ligne « tenue » ou « matériel non obligatoire »…)
C’est donc par pur instinct de survie (puisque j’étais littéralement en train de me liquéfier) que j’ai dû enlever mon collant ! Et la suite de l’histoire me donnera raison, puisqu’il nous a été bien difficile de trouver un endroit où se réhydrater à la fin de la journée (sachez que pas moins de 500 bistrots ferment chaque année en France, et ce malgré la bonne volonté de Daniel qui fait tout ce qu’il peut pour les maintenir ouverts !).
Enfin, cette histoire de collants nous a quand même permis d’aborder la question cruciale de « que faut-il faire si son collant est troué ». Alors sachez qu’un peu de vernis à ongle fait l’affaire pour la fin de la soirée ou de la journée, mais Claire nous conseille quand même de jeter le collant à la fin de la journée !
La montée se poursuit, rythmée par les minis arrêts d’Amélie qui enlève ses cales, remet ses cales selon l’importance de la pente.
Alors qu’Eneric (pour sa première sortie d’encadrant au Gums) nous guide vaillamment vers la pointe de la grande journée en suivant la combe de gauche, une partie du groupe zyeute la combe de droite. Caro, cheffe de file des rebelles tente un « la neige a l’air bonne dans la combe de droite, on pourrait pas y aller ? Ou alors après avoir fait la pointe de la grande journée ? » (Et le timing Caro ?!? le timing ! on peut pas se permettre une « grande journée »).
On poursuit donc vers la pointe de la grande journée 🙂
Ça commence à botter sévère pour certains, heureusement le sommet n’est plus très loin. Arrivés juste sous la pointe de la grande journée, le groupe se concerte pour voir jusqu’où aller. Après une bonne dizaine de minutes, on décide de monter encore un peu… d’une bonne dizaine de mètres ! Et nous voilà à la « presque pointe de la grande journée » !
On choisit un endroit à l’abri du vent pour le pique-nique. Catherine qui avait perdu l’habitude des bavardages pendant les sorties de ski de rando savoure ce moment d’échange. Petite pause pour le « groupfie » avant de redescendre.
La descente n’est pas mauvaise avec cette neige de printemps, mais il en manque un peu vers la fin.
Arrivés aux voitures vers 14h30 ! Le timing est respecté ! C’est bon pour Daniel : de 15h à 15h30 on boit un coup, et hop, on part avant les embouteillages! Nickel !
Mmm… ça c’était sans compter la fermeture de plus de 500 bistrots par an… autant vous dire que rien n’était ouvert à la Bâthie. Mais Albertville ?!? Cette ville qui a vu naître les plus grands ! Pas un bistrot d’ouvert, rien ! Ah si, le MacDo… mais ça c’est juste pas possible ! Après avoir traversé toutes les rues d’Albertville, on poursuit notre route, pleins d’espoirs… Pas mieux à Ugine (mais là c’est pas vraiment une grosse surprise).
C’est donc à Faverges qu’on va trouver le bistrot de nos rêves (ou de nos souvenirs)… Retour dans les années 90’. Claire découvre l’odeur de la clope dans un bar. Tout est d’époque : les rideaux, les tables, les chaises, le barman, les livres, avec notamment le livre des records de 1995 !
Agréable moment passé autour d’un verre après une belle journée ensoleillée !
Et on a même pas eu trop d’embouteillages !
Et maintenant place aux précipitations 🙂
Merci à tous, et surtout à Daniel et Eneric pour cette GRANDE JOURNÉE !
Agnès
PS: pour aider Daniel à soutenir les bistrots en voie de disparition, adhérez à son association (à but absolument non lucratif): « non aux zones no bar » en versant des cotisations régulières…
Merci Agnès pour ce chouette compte rendu qui pourtant avait été affecté à l unanimité à la grande absente du jour.
Une bien belle journée
Prix nobel de photos attribué à……Caro !!!
MDR !!
J’adore la photo collector au bar ! Que de trésors….
Du coup vous avez fait un petit loto ???
tip top les photos !
Une Grande Journée dans le Bof’ortain ,de belles photos,une séquence « A la recherche du bar perdu « .
Vos dons à l’assoc. « Sauvons nos bars « sont déductibles de vos impôts.