Paccaly 15/02/2020
Au lendemain d’une crêpes party qui fut un franc succès, il est compliqué d’émerger en ce samedi matin.
Difficile de se concentrer sur la course qui se prépare quand nous revient à l’esprit le superbe tablier multicolore qu’Antoine arborait avec splendeur aux commandes de son Bilig !
Le programme est pourtant alléchant : Une sortie près de la maison à la combe de Paccaly, du soleil, de la neige préservée des chaleurs printanières et même une ascension au trou de la mouche pour les personnes qui avaient emmené leurs crampons.
La stratégie est posée : le groupe composé de Fred, Julian, Virginie, Claire, Baptiste, Amélie, Elise, Xavier, Dan et moi-même se scindera en deux :
– Les explorateurs du trou de la mouche partiront devant
– Les coureurs de la combe de Paccaly viendront en seconde position pour que l’ensemble du groupe se reforme lors de la descente.
Défaut de plein de Kérosène (ou trop-plein ?), le groupe des explorateurs ne parvient pas à démarrer la post-combustion et se retrouve devancé par par les autres randonneurs.
En clair, la stratégie annoncée au départ ne tient plus !
L’ascension se déroule sur une neige hétérogène.
Les 10cm de flocons déposés sur un fond bétonné nous donnent l’illusion que les couteaux sont de trop pour cette sortie.
Le rappel à l’ordre ne tarde pas à venir pour moi lors d’une conversion-glissade dans laquelle je gagne un ticket retour pour reprendre la course deux conversions plus bas !
Dan n’est pas en reste : en pleine discussion avec Xavier qui ouvre la voie avec une agilité de patineur sur glace, Dan déclenche involontairement un double axel sur verglas qui lui rapporte immédiatement un point compte-rendu à l’unanimité du jury. Nous sommes alors tous deux à égalité.
Au bout de 2h30 de montée, le trou de la mouche se découvre sur notre droite et nous ne tardons pas à arriver au sommet de la combe.
Les explorateurs revoient immédiatement leurs prétentions et conviennent de remplacer l’excursion au trou de la mouche par quelques pas en crampons jusqu’au sommet du dôme sommital de la combe (histoire de dire que l’on a pas porté les crampons pour rien dans le sac !).
Après une pause déjeuner au soleil, le groupe se re-sépare en deux pour engager la descente.
Je suis les traces de Xavier qui a sorti son bâton de sourcier pour dénicher les gisements de poudreuse dans ce grand mélange de neige hétérogène.
Grâce aux talents du sourcier, les 3/4 de la descente se déroulent sur une neige excellente mais impossible de passer à côté de quelques mètres sur le béton en fin de parcours.
A l’arrivée, souffrant d’une déshydratation avancée, l’assemblée se dirige à l’unisson vers la première terrasse venue sans se laisser troubler par l’atmosphère de surpopulation qui règne aux confins. Après tout, on est peut-être pas en vacances mais le temps d’un instant, c’est tout comme !
Philippe
Catégorie: Nos dernières sorties, Ski de randonnée
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