Publié le 24 février 2022 par Claire

Tour de combe Bronsin par le pas de la Mule et le pas de Freydon :

 

Pour ce dimanche 13/2/22, Bertrand propose une belle sortie : le tour de la Combe Bronsin en Lauzière. Objectif : 1 300 m de dénivelé, avec quelques manipulations de matériel (repeautage, couteaux, et possible nécessité d’utiliser des vrais crampons).

Claire, Hélène, Clémence, Alex, Caro, Jean Thomas sont déjà inscrits. Après quelques hésitations, je rejoins le groupe avec les encouragements de Bertrand.

Départ à 6h20, avec les crampons dans le sac et quelques extras pour certains.

Depuis le parking, on voit que les pentes sud sont bien vertes, mais plus nous montons, et plus la neige est là. Des champs de poudre nous font briller les yeux et nous promettent une descente de rêve.

Nous poursuivons la montée. Claire, en fine lectrice de carte, repère un passage légèrement raide qui met chacun face aux choix de l’itinéraire de la trace à faire dans la combe. En raison d’un équilibre précaire dans la partie la plus raide pour ma part, un premier portage des skis est nécessaire.

Au pied du pas de la mule, l’accumulation de neige rend la montée assez raide et nécessite un second portage des skis, sur le sac cette fois.

Une fois en haut, ceux qui avaient anticipé le port des crampons, traversent à pied. Pour les autres, la traversée à ski se fait facilement car la neige est douce.

Après 200 m de descente dans de la neige fraîche, on repeaute, direction le pas du Freydon. Par sécurité, on s’espace un peu, puis on passe une longue traversée avec un peu de pente en dessous. On garde les couteaux pour plus de sécurité, par endroit la neige est soufflée et cela s’avère utile.

Arrivés au pas du Freydon, un joli couloir de neige légère nous attend. On se régale et on fait de jolies traces à tour de rôle.

Nous trouvons un endroit ensoleillé, pour faire une pause pique-nique revigorante. Entre carrés de chocolat et liqueur d’Hysope, nous débattons sur le meilleur itinéraire à prendre : la classique par le Col du Loup ou la combe de Colomban. Finalement devant l’envergure et l’esthétique de la descente annoncée, les aventuriers que nous sommes, choisissons la 2^e option.  Cela ne pouvait que nous ravir.

La fin du chemin fut jalonnée de quelques obstacles : traversée de ruisseaux, tas de feuilles, passage sous des branchages entre-mêlés. Les plus téméraires ont tentés de garder les skis aux pieds jusqu’au bout.

Arrivés à la voiture, nous avons trinqué avec la bière apportée par Jean-Thomas.

Aucune chute dans le groupe. Au final, j’accepte avec plaisir le rédiger ce CR, pour ma première avec les crampons dans le sac (mais non utilisés).

Merci à l’équipe du GUMS et au groupe de m’avoir accompagnée dans cette sortie de progression où j’ai pu apprendre sur la gestion des manipulations de matériel.

 

Audrey

 

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