Pointe du Dard – 20/1

Publié le 28 janvier 2024 par Claire

Vendredi soir, permanence du GUMS. Hélène et Sévak potassent les cartes IGN et topos randos. La sortie prévue à l’Arclusaz est tombée à l’eau : c’est bien de la pluie qui a arrosé les Bauges cette semaine…

Julie, Anne-Claire, Paulin et moi-même nous intéressons aux dénivelés et autres degrés des pentes au fil des suggestions d’Hélène. En véritable Marry-Poppins, elle sort de son sac toujours plus de cartes et d’idées d’itinéraires. Ce sera finalement la pointe du Dard, dans le Beaufortain, qui fait l’unanimité. Une montée en pente douce le long d’un cours d’eau, puis un vallon qui s’ouvre sous le Grand Mont dans des pentes à 35° max, le programme est parfait pour une sortie débutants !

 

Samedi matin, 7h sur le parking des Marquisats. Le quart d’heure savoyard respecté, nous partons à 2 voitures direction Beaufort. Après un ou deux détours pour certains, un léger embourbement pour d’autres, les chaussures sont chaussées, les skis sont peautés, le départ est lancé !

Nous démarrons l’ascension sur une piste forestière tranquille, option sapins enneigés et bucolisme. En vrais de vrais nous nous arrêtons au bout de 5 minutes pour enlever une couche, les -5 du parking sont déjà loin… Les choses sérieuses démarrent rapidement,  lorsque la piste est coupée par de belles coulées d’avalanches à base de bonnes grosses bouloches bien glacées. Nos encadrants du jour nous proposent de monter par l’itinéraire de descente pour les éviter. Une alternative plus pentue, mais qui permet de rester là où la neige est meilleure. C’est donc parti avec Hélène qui nous fait la trace mais aussi enchaîner les conversions : ça monte ! Paulin qui (pour une fois) n’a pas loué de split se retrouve un peu embêté en raquettes dans toute cette neige. C’est lourd à soulever et pas très stable. Sevak resté derrière lui pour fermer la marche finit par le surnommer “le destructeur de traces”.

 

13h, 750 mètres de dénivelé plus tard nous arrivons à un replat. Magnifique vue sur le Mont-Blanc et la pointe du Dard… que nous n’atteindrons finalement pas aujourd’hui, c’est encore trop loin ! Par contre les pentes qui s’offrent à nous et les quelques skieurs qui s’éclatent sur leurs flancs nous donnent envie de faire de même. Il reste du jus dans les cuisses, nous décidons de continuer l’ascension. Nous reprenons les conversions dans une pente bien raide et parsemée de coulées… Pas question de traîner dans le coin, surtout avec un raquettiste. Nous préférons redescendre rapidement sur le replat qui nous avait si bien accueilli face au Mont-Blanc plutôt que de continuer à monter. C’est parti pour tirer vers une pente plus douce et profiter d’une courte et merveilleuse descente. Bref, mais intense, nous repeautons pour atteindre notre lieu de pic-nique. Le soleil est toujours là, les sandwichs (et la soupe de pâtes !) n’en sont que meilleurs. Rassasiés de ripaille et de soleil, nous dépeautons pour attaquer la descente et profitons encore de 2-3 descentes magiques. C’est lorsque nous rejoignons la piste forestière que ça se complique à nouveau. Option 1 : descendre sur la piste et traverser les coulées boulochées supplément traces glacées, option 2 : ski sanglier en forêt. Nous optons pour l’option 1 qui a un air de ski de fond tellement les traces sont compactes. J’avoue ne pas être franchement à l’aise et je finis par me mettre une gamelle. “Ça se voit que tu fais du yoga” me dit Hélène en riant (après s’être assurée que tout va bien). Cette dernière et Paulin finissent par tester l’option descente dans la forêt, que je médite pour une prochaine sortie. Peut-on faire du yoga dans un arbre ?

 

15h30 retour à la voiture. Le froid nous fait nous activer, en 2 temps 3 mouvements, le matos est dans le coffre et tout le monde prêt à décoller. Pas de bière cette fois-ci, mais un petit stop à la coopérative de Beaufort pour célébrer cette belle sortie du Gums ! Merci Hélène et Sévak !

 

Catégorie: Ski de randonnée

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Le gras c'est la vie ! (Claire L)