Aventure épique au Tour du Jalouvre – Massif des Bornes
Il était 7h45 ce matin-là, et l’équipe était prête à conquérir le massif des Aravis, armée de nos skis et de nos meilleurs espoirs. Bertrand et Stéphanie, nos guides intrépides, nous menaient dans cette grande aventure de ski de randonnée. Freddy, Laurent et moi (Sandra, à ne pas confondre avec la bière de la fin de l’aventure, même si je dois avouer que j’avais des idées sur le sujet) étions prêts pour cette journée qui s’annonçait, disons, « pépère » … enfin, jusqu’à ce que la poudreuse nous fasse des appels du pied.
La montée au col sous l’Aiguille Verte a été aussi rude qu’un marathon en chaussures de ski. Mais c’est là, au cœur de l’effort, que nous avons rencontré le « freu » (comprenez, un superbe endroit pour un petit exo de conversion). Nous avons répété nos manœuvres comme des pros, bien que je sois encore un peu trop agile pour les règles de gravité.
Une fois le col atteint, la descente dans la poudreuse du lac de Lessy a été tout simplement magique. Les flocons nous entouraient comme des spectateurs impressionnés par notre élégance (ou peut-être par nos chutes, difficile à dire). Les chalets qui apparaissaient dans la vallée ressemblaient à des petites maisons de contes, et si vous regardez bien, vous pouvez presque voir un dragon passer dans l’arrière-plan (ou peut-être c’était juste Freddy qui filait à toute vitesse…).
Ensuite, remontée au col de Sosay. Ah, quelle montée ! Une vraie ascension héroïque. Là, dans la douceur de l’air montagnard, nous avons pensé à tout ce que nous avons sacrifié pour atteindre ce sommet : une journée entière de sueur, des jambes qui nous supplient de les laisser tranquilles, et… bah, toujours pas de génépi de Stéphanie à l’horizon. Elle nous en avait parlé avec tant de passion, mais nous étions bien trop occupés à savourer la vue et à chercher le prochain virage dans la neige poudreuse.
La descente suivante était comme un rêve. Une descente épique, dans la poudreuse qui nous semblait aussi douce que du coton, jusqu’à ce que nos genoux commencent à en avoir assez de toute cette gloire. Mais la beauté du moment faisait tout oublier.
La remontée au col du Rasoir a été, disons-le, un peu moins glamour. Mais avec un nom pareil, on se dit qu’il fallait bien mériter la descente suivante, non ? Et comme prévu, la descente était *légendaire*. De la neige croûtée, un véritable défi pour nos cuisses qui, on doit l’avouer, commençaient à se transformer en béton. Mais pas de panique, nous avons tenu bon. Et finalement, nous avons atteint la fameuse *Cabane Vénay*, notre oasis.
Et là, mes amis, nous avons enfin obtenu notre récompense. Le génépi tant attendu de Stéphanie ? Non, pas encore. Mais qui a besoin de génépi quand on peut savourer une *bière bien méritée* après cette épopée ? Nous avons trinqué, ri de nos mésaventures et apprécié cette victoire partagée. Si le génépi a été oublié, la bière a fait son entrée comme une héroïne de dernière minute.
En résumé, une journée mémorable, pleine de moments de ski glorieux, de découvertes inattendues et de rires. Et si on n’a pas goûté au génépi, au moins on a partagé un excellent moment ensemble. À quand la prochaine ? Parce que là, on est prêts pour toutes les aventures, même si ça veut dire encore quelques bières en cabane à la fin.
À bientôt sur les pentes,
Sandra
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