RDV 7h au parking des Marquisats. Une foule de Cafistes est présente mais une poignée d’irréductibles Gumistes (Laure et son harem: Xavier, Thibault, Guillaume) sort du lot, direction le Grand Arc.
La météo avait annoncé grand beau, et nous partons sous les nuages. La montée commence doucement en forêt (cf définition dans le compte rendu de la Québlette :p), avec à la sortie un chamois qui nous attend. Le temps s’éclaircit, la pente se raidit mais le rythme s’accélère. Premier col, pas de pause, on continue le train est en marche! Arrivé sur un replat le temps se dégage un peu, le sommet est à vue mais les nuages reviennent! La dernière pente se fera dans une sorte de hammam, sans visu et bien au chaud au milieu de la brume.
Mais l’effort en vaut la peine, la dernière arrête est au soleil avec une vue splendide. De là deux options, garder les skis pour quelques conversions tendues ou alors mettre les skis sur le dos. Seul Xavier choisit cette solution. Commence alors pour lui une bonne plongée dans la peuf, et oui il y a beaucoup de neige. Au final il remet les skis, mais on a eu le temps de prendre de belles photos 🙂
Après une petite pause au sommet, la descente commence. La première pente la plus raide se fait au radar, la neige est bonne, profonde mais difficile de prendre son pied à l’aveugle.
A la montée nous avions envisagé plusieurs pistes pour la descente, et nous arrivons à l’endroit où il faut choisir par où passer. Malheureusement on ne voit pas plus loin que nos spatules. Il est donc l’heure de manger. l’optimisme du groupe reprend le dessus au fur et à mesure des gorgés de génépi de Laure (Daniel tu as de la concurrence!)
Au final nous décidons de reprendre l’itinéraire de monté pour éviter de nous perdre. On alterne les passages au soleil dans une super neige et les passages plus brumeux… ce qui nous amène au dessus d’une barre rocheuse. On n’est pas du bon coté mais un groupe en face nous fait signe que ça passe plus loin par un petit couloir. Il est difficile de tourner dedans avec autant de neige et peu d’espace. Je décide de faire une sortie magistrale digne d’un saut de half-pipe mais la, c’est la chute 🙂
Pas de quoi s’affoler la descente continue avec de grandes pentes dans de la bonne neige. Les virages s’enchainent jusqu’à la forêt. On rejoint un chemin forestier, traverse quelques arbres dans une neige bien soupeuse et nous voila au parking.