Dimanche 6 avril, 6h (on commence à vraiment se lever tôt !), parking du pont de Brogny.

On attend tous Luc, il est le seul à avoir un break de papa dans lequel tous les skis peuvent rentrer ! Luc : « Mais vous êtes où? Je trouve pas le parking! »

Arrivée légèrement embrumée … On ne voit pas à 10m. Nous commencons la course en mode : « ça doit être par là … ». Certains pessimistes annoncent même qu’on ne verra pas le sommet.

Quelques conversions et un petit dénivelé plus tard, le ciel se dégage et nous découvrons notre objectif : la combe se dévoile pour nous, la classe! Heureusement car on avait perdu l’habitude de skier dans le brouillard…

La pente devient plus raide et Julian casse un bâton dans l’aventure … Les conversions semblent rapidement plus difficiles pour lui. Xavier va lui réparer (rafistoler) un peu plus haut.

Nous profitons de la pause pour une initiation conversions en pentes raides qui s’est avérée très utile par la suite. (J’ai vérifié et c’est la 4e position en dans classique pour les pieds : http://fr.wikipedia.org/wiki/Position_classique#Position_des_pieds)

La pente étant de plus en plus glacée nous chaussons les crampons (première fois) pour terminer l’ascension. Bravo aux courageux qui ont porté la paire de skis d’Audrey (Audrey y compris!) car ils ne tenaient pas sur son sac.

Nouvel instant pédagogique avec une petite initiation de cramponage en descendant de l’autre côté de la combe. Luc gagne un joli piolet trouvé dans la neige.

Tout le monde commence à avoir faim, nous remontons le col pour le pique-nique tant attendu.

Au menu du jour : galettes reblochon et lardons, croques monsieur (avec de la moutarde pour relever le goût), reblochon (assez agressif au niveau de l’odeur …) et baguette, la bouteille de vin, gateau aux michoko, roses de sables, tablette de chocolat, digestifs divers et variés

On aurait presque fait la sieste au soleil.

Mais il ne faut pas rater le créneau pour la neige et nous chaussons assez rapidement les skis, la neige est assez bonne!

Une dernière remontée au sommet de la combe (À pied, skis sur le sac, car c’est trop long de mettre les peaux. Merci Jessica pour les petites marches adaptées à mes enjambées!). Expérimentation de la méthode de l’hélico pour fixer les skis sur le sac d’Audrey. Ça tiendra au moins le temps de la montée.

Descente de la combe, c’est raide au départ : il ne faut pas tomber. On écoute Jessica et on bloque nos fixations Dynafit.

La neige est de plus en plus lourde et les cuisses chauffent mais on profite bien, les skis aux pieds presque jusqu’aux voitures.

En conclusion : du soleil, un bâton cassé, un piolet gagné, plein de premières fois pour certains d’entre nous et pleins de conseils très bons à prendre.

La prochaine fois on revient et on fait l’arrête.