Publié le 23 février 2015 par Virginie V.

En ce dimanche matin, le temps est fidèle au mois de février : il fait moche !!!

Ca n’arrête pas la motivation des Gumistes qui se retrouvent à pas moins de 18 sur le parking des romains. On dirait une sortie organisée par un club d’une autre fédération…
Au programme : pointe de Chaurionde et combe de la Grande Forclaz.
Après discussion avec notre chef de course Jacques, changement de cap et direction la combe de Tardevant : le bulletin météo est plus favorable dans les Aravis que dans les Bauges. Cette décision s’accompagne d’une remarque d’une skieuse qui va glacer d’effroi nos cœurs de splitboardeurs : « pfff le retour de Tardevant c’est une bavante ». Autant se préparer tout de suite : On va en chier !!!

Nous voilà donc partis direction le lac des confins sous un ciel « qui se déchire ». Finalement le temps ne sera peut-être pas si pire et après les chutes de neige de la veille, ça sent bon le hold-up.
A peine arrivés au parking, premier incident de course : la clé pour déverrouiller les portes skis se casse dans la serrure. Et hop, 4 paires de skis coincés !! Ça commence bien…
Une réflexion intense mobilisa tous nos neurones glacés par le vent mais au bout de quelques minutes les skis étaient sortis et prêts à aller manger de la peuf.

Le départ est donné avec en ligne de mire, le groupe des 10 autres gumistes emmenés par Cédrik qui se sont aussi rabattus sur Tardevant car les conditions n’étaient pas bonnes pour leur idée de départ. On sera donc 18 à monter dans ce champ de neige vierge (+ environ une vingtaine de personnes).
La grande traversée pour rejoindre la combe nous oblige à faire un petit crochet touristique en mode bucheronnage (sinon ce n’est pas drôle) et maintenant c’est dré dans l’pentu !!
2ème incident de course : après un passage un peu délicat (gros dévers + glace), mes peaux ne collent plus !!! Obligé de stopper là, à 100 mètres du sommet. C’est le jeu !! Solidaire dans ma détresse (ou bien contentes de s’arrêter là) Magali, Simone et Virginie restent avec moi tandis que Caroline, Claire, Bertrand et Jacques partent rejoindre les autres au sommet en mode gros jarrets.

Le temps de dépeauter, manger un encas et les voilà de retour. On peut se lancer et apprécier la descente. La première partie se fera dans un flou artistique complet : on n’y voit pas à 5 mètres. Trop de mystique (Traducteur GUMS :brouillard) !!! Et oui ça s’est pas tant déchirer.
On arrive tout de même à profiter de cette excellente neige et certains sont même prêts à aller la goûter. Pas de noms mais des photos…

Toute cette belle « petite » troupe se retrouve pour manger et c’est parti pour les hostilités : pain maison, reblochon, filet mignon, madeleines, cake coco-cannelle, gâteau banane chocolat et pour digérer tout ça, florilège de liqueurs. Il est évident que ça fait trop pour un repas. Donc tout le reste sera fini 2 heures plus tard, au bar en accompagnement de breuvages réparateurs.

Julian

 

 

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